Fisheye Immersive #46 I  Bienvenue dans le monde de Justine Emard, notre rédactrice en chef invitée

Ce mois-ci, j’ai le plaisir d’être rédactrice en chef invitée par Fisheye Immersive.

Une édition de leur newsletter où je vous emmène dans les coulisses de « Pulsations »,
l’exposition permanente du Pavillon de la France à l’Exposition Universelle d’Osaka 2025,
ainsi que d’autres projets et réflexions.

  • En immersion : dans les coulisses de « Pulsations », l’exposition permanente du Pavillon de la France exposition immersive où le rythme du cœur devient signal visuel et sonore.
  • Nouvelles interfaces : quand l’art s’empare de notre rapport au corps et à la pensée
  • Vincent Courboulay : « IA, il est important de questionner nos usages »
  • Repéré.e : Chayarat Ritaram / Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
  • (Trop) vite dit : “L’IA est un outil”

Newsletter ici  : https://mailchi.mp/fisheyeimme…/fisheye-immersive-16537644

Et interview : https://fisheyeimmersive.com/article/justine-emard-je-me-bats-pour-la-conservation-des-oeuvres-dart-numerique/


L’édito

De par sa singularité créative et son parcours, Justine Emard est une artiste qui autorise à être libre. Libre de concevoir des œuvres selon différents médiums (VR, IA, modélisations 3D, réalité augmentée…), libre d’inventer des récits et des formes inédits, libre de collaborer avec des neuroscientifiques ou des universitaires, libre de passer d’un rôle de professeure-invitée au Fresnoy (lors des saisons 2021-22 et 2023-2024) à celui de Directrice Artistique de l’exposition du Pavillon de la France – Exposition universelle d’Osaka 2025 (Pulsations).

D’un pôle à un autre, d’une technologie à une autre, Justine Emard a le mérite de penser ses multiples projets avec un vrai sens de la narration. Mais aussi, avec un soin apporté au son et à la façon dont les concepts théoriques s’articulent de façon réfléchie et inventive avec les images. Devant une performance telle que Live Dream ou une œuvre-jeu vidéo comme Chim(AI)ra, on est à la fois sous le coup de l’émotion et dans l’incapacité de la définir réellement. Peut-être que Justine Emard, au fond, ne le sait pas non plus, ce dont on doute fortement quand on l’entend revendiquer, dans un long entretien à retrouver sur notre site, le peu de place accordée à l’aléatoire au sein de son geste artistique. « Les choses arrivent parce qu’elles ont été prévues ou parce que je me suis autorisée une forme d’imprévu ».

On l’imagine très bien, c’est vrai, s’abreuver de lectures (« J’ai la mauvaise habitude de lire trois livres en même temps », dit-elle, avant de citer en références actuelles Vallée du silicium d’Alain Damasio et Persistance du Merveilleux de Nicolas Nova), confondre son quotidien avec celui de sa pratique artistique, ou tout simplement passer des heures à expérimenter des données et à peaufiner des détails qui, chez d’autres, paraîtraient anodins. Pour toutes ces raisons, et pour bien d’autres encore, il nous a paru évident de lui confier les clés d’un numéro de notre newsletter éditoriale, ne serait-ce que pour comprendre un peu mieux ce qui agite le quotidien et l’esprit d’une artiste actuellement dans tous les bons coups.


Maxime Delcourt
Rédacteur en chef de Fisheye Immersive
Crédits photo : Portrait de Justine Emard ©Quentin Chevrier.

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